le Renégat

Le poète se morfond, entier à son labour,
Renégat, prisonnier, il ne voit plus le jour.
Cet incompris du monde se laisserait crever,
Pour un peu d’idéal et de naïve beauté.

Rêvant de provoquer amour et amitié,
Remuer l’estomac des hommes sans pitié,
Partager avec eux un peu de son chagrin,
Les voir de ses blessures résolument atteints.

Le renégat est là, bras ballant cœur ouvert,
Prométhée implorant son secret découvert,
De se sentir compris par un émoi de taille,
Celui du fol amour, la première des bataille.

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