Le paysage de mon âme est comme le ruisseau,
Qui quand l’orage éclate,
Fait sauter son cerceau.
Quand le soleil luit, elle devient indolente,
Place faites à la nuit, elle devient plus ardente.
Les joies et les peines s’y bousculent,
Au rythme des remous continus de la vie,
Et après la tempête le flot se calme un peu et rentre dans son lit.
Il n’y a jamais de pause, il n’y a que la vie,
Qui dans son horizon ne cherche que l’harmonie.
Ah! L’harmonie du coeur, ce bien si désirable,
Que l’homme toujours en avant ou arrière de lui-même,
A du mal à atteindre, état si désirable
Et éphémère aussi.
Que ne cherchons nous pas à nous y contenter
Nous ne sommes pas heureux car nous ne savons pas, que pour ce bien sacré,
Il faut prendre du temps et se laisser aller…
Au riant paysage que l’on nomme rêverie.
Tableau: pégase noir, Odilon Redon.