C’est peut-être moi qui, à force d’avoir trop vu et trop entendu ce registre boude un peu Courteline, car j’émets quelques réserves sur la pièce. Si vous n’avez jamais vu de Courteline : foncez! Le maquillage, les accessoires… La modernité de la mise en scène et les extraits choisis sont judicieux. Tout vous mettra dans l’ambiance « Courteline » ! Cela dit, à répertoire égal, l’interprétation au théâtre des Déchargeurs dans « Concerto de passion » (qui mélangeait cette fois Courteline, Feydeau et Guitry) était plus novatrice et m’avez semblé plus juste, plus piquante. Ici, c’est un peu bruyant : cela manque de finesse. Les saynètes s’enchaînent gaiement mais sans plus.
Pourtant les comédiens sont bons, pourtant leur partition est bonne mais il y a quelque chose… Mais mon souvenir de la pièce se concentrera plus sur les acteurs ! Salomé Villiers que j’avais découvert dans « l’aigle à deux têtes » au théâtre du Ranelagh est rayonnante tout comme l’ensemble de la troupe de la Boîte aux Lettres !
Un bon moment!
Crédits photo : Franck Harscouët