C’est l’histoire d’une blessure venue de l’enfance et de ses traumatismes. Inspiré d’un fait divers japonais, Perdu#Lost raconte les réminiscences du grand Enzo qui a vu petit la voiture de ses parents filer à toute allure le condamnant à rester seul dans la forêt. Il y a peu d’actions dans cette pièce, le grand Enzo vient retrouver l’enfant abandonné et s’interroge sur les raisons de son rejet par les autres, à commencer par ses parents.
Il y a sur scène des projecteurs en guise d’étoiles et un étrange rocher qui sert de refuge à Enzo lorsque le monstre surgit dans la nuit. Ce monstre gentil qui représente nos peurs est comme une gros ours en peluche. C’est un conte qui parle de la difficulté de grandir, de se sentir mal aimé, d’être plus faible, en dessous des attentes parentales, d’avoir son propre monde.
Un seul en scène de Christophe Luiz qui s’enlise un peu faute d’action (surtout pour un spectacle en partie tourné vers un public enfant) mais dans une scénographie et une atmosphère onirique réussie. Un moment agréable et tendre!
crédit photo : Benjamin Vallet