Manipulatrice, femme de poigne, Florence est avocate. Un soir qu’elle rentre chez elle, elle tombe sur Simon allongé sur les rails un verre de champagne à la main et ramène cet être grelottant chez elle.
S’ensuit un dialogue tranchant, une plongée dans les maux de chacun. Deux solitudes qui se répondent dans une alternance de compréhension et de dédain. C’est sombre, énigmatique, tortueux et dangereux.
Les deux interprètes sont accordés, jouent comme deux notes liées d’une même partition: le duo fonctionne.
Cependant quelque chose a dû échapper à mon esprit trop cartésien, un glissement ne s’est pas opéré et j’ai décroché sur la fin. Je me suis entendue penser au décor et suivre l’unique faisceau de lumière pour remonter jusqu’à la régie si bien que la fin m’a laissée clairement dubitative.
Je ne garderai donc pas un souvenir impérissable de cette pièce car même si elle est bien interprétée le texte ne m’a pas saisie, ne m’a pas emportée… Je n’y ai pas cru!